jeudi, mars 24, 2005

Printemps

Un ange murmurant à mon oreille
Des saveurs douces et délicatement acides
J’ai balayé les feuilles mortes
Pour découvrir les mosaïques rouges et blanches

Les murmures inaudibles m’enferment
Dans un cocon de coton.

Et pourtant sous ce soleil,
Les dernières feuilles mortes
Laissent découvrir les souvenirs
De l’an passé

N’aie pas peur de toucher la boue
Elle cache des bonheurs invisibles
Elle se laisse manipuler patiemment
Pour dévoiler le présent

mercredi, mars 23, 2005

Apres le resto bis

affaiblit mais pas encore ruiné le cerveau trop présent sans la perception de l’extérieur

seul, libéré derriere les barreaux des sens il ne reste que quelque symboles quelques reflexes et quelques idées préconsues

protégé par les idées recues je m’envole

à tout à l’heure ou à demain

j’ai bien aimé être un balon de fete forraine gonflé au gaz léger

c’est plus facile que d’etre posé sur une tige en plastique

mardi, mars 22, 2005

Apres le resto

Encore en sortant du bien-être
Affrontant la pluie, bienfaitrice
froide mais protectrice
je retourne vers l’ennui

Un passage obligé
un instant difficile

les bus me double
chargé d’ames et d’illusion
chargé d’espoir et de rien

j’y vais je marche
j’ai refusé de monter
et je ne le regrette pas
je connais le chemin
je l’ai deja parcouru

encore une fois
enfermé avec moi même
je refais le chemin
dans le froid du printemps
la pluie de l’autre coté du vent

et maintenant
j’y suis
je me laisse aller
il me réchauffe à m’étouffer
et c’est surement ce que je voulais