Le lit est vide,
je n'irai plus me coucher le premier
ni le dernier.
Le lit est froid,
je n'irai plus le chauffer
ou me réchauffer.
Le lit est défait,
je ne le ferai plus
toi non plus.
Tu n'es plus.
vendredi, décembre 12, 2008
jeudi, décembre 11, 2008
pour un ami au chevet ...
une bouche noire dessinée par 2 doigts,
des yeux noirs maquillés de larmes,
la douleur inutile.
la voix croustillante de gaufres vanillées,
perdues dans la neige d'un autre jour,
un amour idéal.
l'odeur fraiche d'un sous-bois,
des fruits rouges sucrés,
la chaleur ensoleillée d'un sommeil lourd d'été,
une main dans la mienne.
la gorge serrée, la nausée et la peur,
des pas dans le couloir, des chuchotements,
au revoir les enfants.
ce lit est libre.
des yeux noirs maquillés de larmes,
la douleur inutile.
la voix croustillante de gaufres vanillées,
perdues dans la neige d'un autre jour,
un amour idéal.
l'odeur fraiche d'un sous-bois,
des fruits rouges sucrés,
la chaleur ensoleillée d'un sommeil lourd d'été,
une main dans la mienne.
la gorge serrée, la nausée et la peur,
des pas dans le couloir, des chuchotements,
au revoir les enfants.
ce lit est libre.
samedi, octobre 04, 2008
les galettes
j'ai mangé dix sept galettes
d'un coup sans rien
j'ai mangé toutes les galettes
d'un coup sans chagrin
j'ai mangé tes galettes
d'un coup sans faim
crève, meurs,
je ne t'aime pas
alors pourquoi,
le reste de ma vie
chaque galette que je mange
a le goût de ton odeur
crève, meurs,
je ne t'aime pas
mais je ne pense qu'a toi
d'un coup sans rien
j'ai mangé toutes les galettes
d'un coup sans chagrin
j'ai mangé tes galettes
d'un coup sans faim
crève, meurs,
je ne t'aime pas
alors pourquoi,
le reste de ma vie
chaque galette que je mange
a le goût de ton odeur
crève, meurs,
je ne t'aime pas
mais je ne pense qu'a toi
samedi, septembre 27, 2008
vivant !
j'ai perdu mon frere et je n'en suis pas mort
mon frere m'a quitté et je ne suis pas mort
mon frere est mort et je ne suis pas perdu
mon frere est mort et je ne l'ai pas quitté
un je pour penser à lui
un jeu pour penser à moi
quelque lettres
quelques mots
un SMS
et l'amour
mon frere m'a quitté et je ne suis pas mort
mon frere est mort et je ne suis pas perdu
mon frere est mort et je ne l'ai pas quitté
un je pour penser à lui
un jeu pour penser à moi
quelque lettres
quelques mots
un SMS
et l'amour
samedi, septembre 13, 2008
aujourd'hui hier et demain
aujourd'hui j'ai entendu le cafard des couleurs de l'automne
hier j'ai entendu l'ode du médecin qui prévoit le sapin
demain j'aurai le regard aiguisé
les sens aux aboies
le pied alerte et souple
aujourd'hui même la pluie s'est tue
hier le soleil ne m'a pas échappé
demain les cordes se tendront
le bois sera sec
aujourd'hui j'ai écouté
hier j'ai appelé
demain fête et amitié
hier j'ai entendu l'ode du médecin qui prévoit le sapin
demain j'aurai le regard aiguisé
les sens aux aboies
le pied alerte et souple
aujourd'hui même la pluie s'est tue
hier le soleil ne m'a pas échappé
demain les cordes se tendront
le bois sera sec
aujourd'hui j'ai écouté
hier j'ai appelé
demain fête et amitié
vendredi, septembre 12, 2008
de justesse
un ami que je ne connais pas
un peu de musique et des amis
de la musique et des amis
des idées électriques
et du vent
pas besoin de paroles
pas besoin de mots
de justesse une rencontre
de justesse quelques mots
de justesse un peu de musique
juste et bon
un peu de musique et des amis
de la musique et des amis
des idées électriques
et du vent
pas besoin de paroles
pas besoin de mots
de justesse une rencontre
de justesse quelques mots
de justesse un peu de musique
juste et bon
Injustement absent
encore une année sans nouvelles !
mais que fais-tu ?
je ne t'ai pas appelé
excuse moi je ne peux pas te parler
mais qui peut ?
tu m'as appelé
un jour de plus avec ma mémoire
qui es-tu ?
un souvenir, une idée un concept
un souvenir
une intention, un message à laisser
des souvenirs
des souvenirs d'enfants,
grands
plus d'odeur
de mauvaises photos
pas de son
mon frere
mais que fais-tu ?
je ne t'ai pas appelé
excuse moi je ne peux pas te parler
mais qui peut ?
tu m'as appelé
un jour de plus avec ma mémoire
qui es-tu ?
un souvenir, une idée un concept
un souvenir
une intention, un message à laisser
des souvenirs
des souvenirs d'enfants,
grands
plus d'odeur
de mauvaises photos
pas de son
mon frere
des larmes aux yeux
les larmes aux yeux
je me présente
décoiffé et deshabillé
je me présente
à votre appel je suis venu
les larmes aux yeux
je vous attends
rasé et habillé
je suis couché
vous ne m'avez pas entendu
mort pour vous
mort pour vous
je me présente
décoiffé et deshabillé
je me présente
à votre appel je suis venu
les larmes aux yeux
je vous attends
rasé et habillé
je suis couché
vous ne m'avez pas entendu
mort pour vous
mort pour vous
jeudi, juin 19, 2008
mes ennemis me rendent vivant
mes ennemis me rendent vivant
mais n'y voyez rien de personnel
je vous trouve superficiel
car vous ne m'apportez rien
je vous raconte sans compassion
pour ne pas m'oublier
j'ai peur
mes ennemis me rendent vivant
mais n'y voyez rien de personnel
je marche sur votre gazon
car le mien est sec
je vois derrière votre regard
pour m'abreuver
j'ai peur
mes ennemis me rendent vivant
mais n'y voyez rien de personnel
aujourd'hui le soleil m'a réchauffé
et la glace fond
il ne restera rien
j'ai peur
mais n'y voyez rien de personnel
je vous trouve superficiel
car vous ne m'apportez rien
je vous raconte sans compassion
pour ne pas m'oublier
j'ai peur
mes ennemis me rendent vivant
mais n'y voyez rien de personnel
je marche sur votre gazon
car le mien est sec
je vois derrière votre regard
pour m'abreuver
j'ai peur
mes ennemis me rendent vivant
mais n'y voyez rien de personnel
aujourd'hui le soleil m'a réchauffé
et la glace fond
il ne restera rien
j'ai peur
vendredi, avril 04, 2008
encore
j'ai encore perdu de ma jeunesse
perdu les illusions cyniques
des vieux alcooliques
j'ai encore marché sur mes lacets
trébuché ivre de peur
degouté d'avoir lu
j'ai encore reçu la chaleur
d'un repas trop vite pris
d'un service sans café
j'ai encore marché sur une jambe
désolé de prendre le temps
de chauffer mon visage
j'ai perdu la vue de demain
j'avais deja perdu hier
et maintenant aujourd'hui méchappe
perdu les illusions cyniques
des vieux alcooliques
j'ai encore marché sur mes lacets
trébuché ivre de peur
degouté d'avoir lu
j'ai encore reçu la chaleur
d'un repas trop vite pris
d'un service sans café
j'ai encore marché sur une jambe
désolé de prendre le temps
de chauffer mon visage
j'ai perdu la vue de demain
j'avais deja perdu hier
et maintenant aujourd'hui méchappe
vendredi, février 29, 2008
Les amoureux vont par 2
hier je t'ai rencontré
amoureux
et je n'ai rien vu
hier je vous ai croisé
amoureux
et je me suis dit
les amoureux vont par 2
hier je t'ai rencontré
amoureux
et tu souriais
seul, marchant avec le vent
amoureux,
vers ton destin
seul marchant dans le vent
amoureux,
de ton destin
hier je t'ai croisé
seul
amoureux
et je me suis dit
moi aussi
je vais par 2
amoureux
et je n'ai rien vu
hier je vous ai croisé
amoureux
et je me suis dit
les amoureux vont par 2
hier je t'ai rencontré
amoureux
et tu souriais
seul, marchant avec le vent
amoureux,
vers ton destin
seul marchant dans le vent
amoureux,
de ton destin
hier je t'ai croisé
seul
amoureux
et je me suis dit
moi aussi
je vais par 2
vendredi, février 08, 2008
à chef T
j'ai fumé la précarité
dans le brouillard froid
éclairé par l'obscurité
des dingues et des paumés
j'ai sussuré mon esprit
dans des draps de vierge
en mangeant les meringues
noir comme la Toussaint
j'ai ris de mon avenir
attiré par le lit
en respirant le désir
usé d'un vieux blouson
le soir en sortant
j'ai bu le lait d'un autre
versé sur les seins
de blanche neige
pas de retour facile
sans oublier l'ennui
pas de joie sincère
sans écharde dans les pieds
dans le brouillard froid
éclairé par l'obscurité
des dingues et des paumés
j'ai sussuré mon esprit
dans des draps de vierge
en mangeant les meringues
noir comme la Toussaint
j'ai ris de mon avenir
attiré par le lit
en respirant le désir
usé d'un vieux blouson
le soir en sortant
j'ai bu le lait d'un autre
versé sur les seins
de blanche neige
pas de retour facile
sans oublier l'ennui
pas de joie sincère
sans écharde dans les pieds
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